Les idées naissent et meurent comme les étoiles → La Graine #15
Comment réussir à poursuivre ses idées et ses projets sans les abandonner en chemin ?
Hello ! 🌞
Bienvenue l’épisodes #15 de La Graine, le format grâce auquel je vous embarque dans le plus intime de mon entreprise et dans la quête d’un équilibre. Merci d’être là !
Voilà quasiment un an que j'ai lancé La Graine. Alors l'heure n'est pas (encore) au bilan, mais je pense pouvoir dire sans trop m'avancer que nous avons toustes remarqué que la régularité n’a pas été au rendez-vous.
Nous sommes à la quinzième édition de cette newsletter, soit très loin des 47 attendues, étant actuellement semaine 47 de 2024. Et pourtant, ce n'est pas faute de l'avoir prédit, anticipé et m'être creusé la tête pour essayer de contourner l'inévitable. J’ai même consacré la première édition de la graîne à ce sujet. Et pourtant, malgré mes tentatives, j’ai failli à mon engagement.
Mais cette semaine, j’ai mis le doigt sur une des raisons pour lesquelles je n’arrive pas à être régulière. Je vous explique.
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
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Au programme
Prise de conscience de la semaine
Le problème de la nouveauté
Être entouré est une chance
Tout petit carnet
Prise de conscience de la semaine
il y a quelques semaines j'ai entendu dans son podcast Léa Jplf dire “on peut avoir pleins d’idées, mais les réaliser, les mettre en place, réussir à toutes les faire, ou plutôt à les sélectionner, parfois c’est difficile quand on est créatif”. Et même si ce n’était pas le sujet de l’épisode, cette phase m’a fait tilt. J’étais sur la route pour aller à l’atelier, j’ai mis Spotify sur pause et j’ai réfléchi tout le reste du trajet.
Je me suis énormément reconnue là-dedans. Souvent, je ne laisse pas leur chance à mes idées d'hier, trop déconcentrée par mes idées d'aujourd'hui. Pourtant, mes idées sont globalement toutes aussi bonnes les unes que les autres. Mais la nouveauté est toujours plus attrayante, et ça a quelque chose de malheureux.
Le problème de la nouveauté
Inconsciemment, cette fuite en avant ne me permet que les projets les plus modestes, rapides à faire et que je réussis à exécuter avant d'être lassée. Mais les projets de grande envergure, de longue haleine, ceux là naissent plus lentement et souvent meurent avant même d'avoir vu le jour, remplacés par d'autres, ou bien je les délaisse en cours de route (La Graine en est un bon exemple) et ils en perdent tout leur sens.
J'ai réalisé à ce moment là le coût de tout ces projets abandonnés, le carburant cramé pour finalement s'arrêter en chemin et puis n'aller nulle part. C’est coûteux en temps, en énergie, bien sûr. Mais aussi en confiance en moi, en opportunités et en apprentissages. Ne pas aller au bout de ses projets, c’est potentiellement se priver de tout ça.
Évidemment, tout cela est involontaire. Je ne choisis pas délibérément d’abandonner des projets en cours. Mais comme je suis quelqu’un de très passionné, je vais naturellement penser à une nouvelle idée, prendre des notes par-ci par-là, faire quelques petites recherches, puis des croquis, puis l’idée se transformera en projet, je panifierai sa réalisation et il prendra petit à petit toute la place dans ma tête en balayant presque tout sur son passage… Jusqu’au prochain, qu’il soit terminé ou non. Le cycle est perpétuel et infini.
Il y a certainement une raison derrière tout ça : j’ai la frousse. De m’ennuyer, de louper, de ne pas plaire, d’en faire trop, pas assez, pas comme il faut… Soyons honnêtes : c'est plus confortable d'abandonner avant de prendre des risques. Je pensais pourtant avoir repoussé cette aversion au risque dernièrement, mais pas assez apparemment.
L'une des seules situations dans laquelle j'arrive à aller au bout de mes idées (quasiment systématiquement) c'est lorsque d'autres personnes sont impliquées dans mes projets.
Être entouré est une chance
Cet été par exemple, j'ai réussi à préparer 2 évènements où j'étais invitée en tant qu'exposante. Clairement, si j'avais été seule à louer un lieu pour exposer mes créations je suis quasiment certaine que je me serai arrêtée au stade "réserver le lieu". Rien de plus ne se serait passé. Je le sais depuis longtemps, je suis plus fiable envers les autres qu'envers moi-même.
C'est d'ailleurs pour ça que j'ai crée cette newsletter en début d'année, pour maximiser mes chances de faire chaque semaines des actions qui amèneront Yer Ana à être une entreprise plus pérenne. Et ça a marché ! Parce que même si de votre point de vue je n'ai pas été très assidue, j’ai gardé La Graine bien en tête chaque jour depuis sa création, elle me guide et m'a permis de faire de belles avancées même si je n'ai pas tout documenté scrupuleusement.
Mais bon, comme dit plus haut, l'heure n'est pas au bilan et j'aurai largement le temps plus tard de faire la liste de mes avancées et apprentissages de cette année.
Tout petit carnet
J'ai écouté ce podcast en septembre et cette réflexion m'a accompagné jusque là.
Depuis, j’ai décidé de faire honneur à mes idées d’hier, et de simplement noter dans un petit carnet mes idées d’aujourd’hui. Ça me fait une petite liste dans laquelle je pourrai piocher plus tard, lorsque j’aurai mené à bien mes projets en cours. En deux mois, voici ce que j’ai noté :
Créer un nouveau modèle de sac avec 2 formats
Créer un Patreon
Faire un grand tri dans ma garde-robe
Acheter une machine à coudre Canon
Créer un programme de parrainage pour mes meilleures clientes
Acheter une presse pour les réparations de chaussons d’escalade
Lancer une chaîne Youtube
C’est assez de travail pour un semestre ! D’habitude j’aurai un peu commencé à me renseigner sur tout, au fur et à mesure que ces idées me sont apparues. Là, elles sont dans mon carnet. J’y reviendrai peut-être plus tard, peut être pas. Mais quand je m’y mettrai, ce sera au bon moment, elle ne prendront pas la place d’autres et je pourrai en faire une priorité.
Toute cette réflexion m'a déjà aidé en seulement quelques mois à entreprendre un projet ambitieux et collectif pour cette fin d'année. Il n’est pas encore l’heure de vous le dévoiler mais je vous en parlerai plus en détail très rapidement !
En attendant je vous laisse avec cette pensée : des fois ça demande beaucoup de courage d'aller au bout de ses idées, mais elles le méritent et vous méritez de suivre vos idées jusqu'au bout.
Et vous, quelles idées/projets êtes-vous en train d’abandonner petit à petit alors qu’ils vous passionnaient encore hier ?
Sur ce, c’est tout pour aujourd’hui…
Et à la semaine prochaine !
Psssst ! Tant que tu es là..
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